Coproduits
Les algues offrent un vrai potentiel
Coproduit ou biomasse : deux sujets différents mais un point commun. Ils offrent tous les deux de vraies perspectives et peuvent être une source importante pour développer une activité. Un exemple avec les algues.
La valorisation des coproduits des algues : des possibilités nombreuses
L’algue est une véritable alternative à d’autres végétaux terrestres et la valorisation des coproduits est un aspect important de l’utilisation durable de cette ressource. Ceux-ci sont des produits inévitablement générés lors des différentes étapes de la transformation de la matière première. On cible souvent un composé en particulier qui ne représente qu’une partie de l’algue. On cherche alors à valoriser les coproduits générés en parallèle plutôt que de lestraiter comme un déchet.
Quelques exemples :
– Les algues contiennent des composés bioactifs, tels que les polysaccharides, les peptides, les pigments et les antioxydants. Ils peuvent être extraits à partir des coproduits des algues et utilisés dans l’industrie pharmaceutique ou dans des compléments alimentaires pour leurs propriétés bénéfiques pour la santé.
– Certains coproduits peuvent être transformés en ingrédients alimentaires fonctionnels. Par exemple, les résidus d’extraction d’algues peuvent être utilisés pour produire des fibres alimentaires ou des additifs texturants.
– Les coproduits peuvent également être transformés en engrais et amendements organiques. Ils sont riches en nutriments tels que l’azote, le phosphore, le potassium et les oligo-éléments, ce qui les rend bénéfiques pour la fertilité des sols et la croissance des plantes.
– Enfin, la valorisation ou « upcycling » de certains coproduits est de plus en plus recherchée dans l’industrie cosmétique et des produits de soins personnels, qui s’intéresse à leurs propriétés texturantes, hydratantes, ou à leur bioactivité.
Enfin, la biomasse peut également être utilisée dans diverses industries pour la production de matériaux bio-basés, tels que les emballages, les textiles et les produits chimiques. Les algues, par exemple, sont utilisées pour produire des bioplastiques biodégradables. Enfin, elles sont aussi utilisées dans des systèmes de purification de l’eau pour éliminer les polluants et les nutriments en excès.
Les algues dans l’industrie agroalimentaire : des perspectives nombreuses
Les algues offrent des perspectives intéressantes dans l’industrie agroalimentaire, qu’il s’agisse d’utiliser la biomasse entière, ou de valoriser des ingrédients transformés et coproduits. Elles sont particulièrement riches en minéraux et en fibres. Certaines algues et microalgues apportent aussi des teneurs très intéressantes d’autres nutriments essentiels tels que les protéines, les acides gras oméga-3 et les vitamines. Elles peuvent être utilisées pour enrichir les aliments, offrant ainsi des produits plus nutritifs et plus fonctionnels.
Sans oublier qu’elles peuvent aussi améliorer la texture, la consistance et le goût des aliments. Elles peuvent ainsi être utilisées comme substituts d’additifs traditionnels tels que les agents gélifiants (eux-mêmes souvent extraits d’algues), les émulsifiants et les épaississants. Elles apportent alors des fonctionnalités similaires, tout en conservant un statut d’ingrédient et en offrant des avantages nutritionnels supplémentaires.
Enfin, les algues permettent le développement de produits alimentaires innovants. Par exemple, elles peuvent être utilisées pour la fabrication de pâtes, de snacks, de substituts de viande ou de poisson, de sauces, de condiments et de boissons fonctionnelles. Elles ouvrent la voie à de nouvelles créations culinaires et à des expériences gustatives uniques.
Les algues sont une ressource durable et peuvent ainsi contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de l’impact environnemental de l’industrie agroalimentaire.
Les algues et la valorisation des coproduits : quelles questions se poser ?
L’adoption des algues ou de leurs coproduits dans un process soulève plusieurs questions comme :
- la durabilité : les ressources ne sont pas infinies et le potentiel des algues est donc à optimiser en sélectionnant les domaines les plus pertinents pour leur valorisation. Le développement de la culture des algues est aussi essentielpour développer leurs applications.
- la viabilité économique: plus on valorise les différents éléments présents dans la biomasse, plus on peut atteindre un équilibre économique global.
- l’optimisation du process : il s’agit alors souvent de repenser le procédé de transformation traditionnel, souvent focalisé sur un seul produit, pour valoriser d’autres éléments et avoir accès à d’autres molécules.
- La mise en réseau : Il n’est pas toujours simple de valoriser les coproduits directement au sein de l’entreprisegénératrice, notamment lorsque cela amène à aborder de nouveaux marchés. Il est souvent nécessaire de faire appel à une entreprise spécialisée dans ce domaine, qui maîtrise des sujets comme le marché, la réglementation, etc. Mais la valorisation des coproduits par une autre entreprise pourra aussi générer d’autres contraintes comme par exemple la logistique et la conservation de ces coproduits avant leur transformation. S’entourer des bons partenaires devient alors essentiel.
En quoi les centres techniques et le CEVA en particulier peuvent être utiles dans ce domaine ?
Comme toutes les autres activités couvertes par leurs prestations, faire appel à un des cinq centres techniques présente de nombreux avantages. Ils vous accompagnent sur l’analyse des coproduits générés, évaluent leur potentiel, identifient les composés et leur intérêt. Ils aident également l’entreprise à adapter ses procédés pour faciliter leur valorisation, tout en donnant une meilleure vision des nouveaux marchés qui peuvent être atteints.
Le CEVA, par exemple, offre de véritables compétences transversales, pour la transformation des algues mais également pour les biomatériaux algosourcés. Le centre travaille sur de nombreux projets collaboratifs et peut très facilement mettre en relation les entreprises avec des acteurs identifiés sur de nombreuses problématiques. A titre d’exemple, le centre vient d’intégrer le projet européen Circalgae, qui a pour objet la valorisation des coproduits des algues en Europe vers l’alimentation humaine et animale et la cosmétique.
Pourquoi ACT food ?
ACT food et les cinq centres techniques présentent l’offre la plus riche en Bretagne, en matière de conseil et de développement dans plusieurs domaines pour l’agroalimentaire. Spécialisés chacun dans leur domaine spécifique, ils vous proposent une véritable complémentarité dans leurs compétences.
Et, au-delà, de leurs expertises spécifiques, ils se rencontrent, échangent et partagent leurs connaissances et leurs informations. Un véritable maillage pour le plus grand bénéfice de tous les clients.
